Crédit photo : Thomas Bely
1er décembre 2016, l’hiver arrive, le froid s’installe dans Bordeaux, je suis en vélo, mes poumons brulent, mes mains sont gelées mais une chaleur intense sort de la Rock School Barbey, la salle est en feu, la raison est simple : Lucky Chops.
Le public s’est déjà réchauffé grâce au flow rapide et acerbe de Keurspi, aux beats puissants de Beasty fabriqués à la pédale loop et la voix mélodieuse de DRBX teintée d’influences soul et reggae créant un univers unique mêlant prouesses techniques, musicalité et messages forts. Un retour aux racines du Hip-Hop, brut et sans fioritures dans une nouvelle formule avec un live 100 % vocal.
Mais le feu arrive plus tard, quelques secondes après leur entrée en scène, les Lucky Chops embrasent la scène de la Rock School Barbey avec une intensité et une énergie débordante.
Originaires de New York, ils créent en 2006 un brass band. Armés de leurs instruments : un trombone, un soubassophone, une trompette, une batterie, un saxophone et un saxophone ténor (joué par Leo P de Too Many Zooz), les 6 musiciens sillonnent d’abord les rues de la ville qui ne dort jamais, avant de descendre sous terre pour enflammer son métro. Le sextet se forge vite une réputation de groupe éclectique, alliant l’énergie d’un groupe de rock à la vitalité de la musique électronique, ce qui les mène rapidement à une notoriété hors de la Grosse Pomme.
Sur scène, le talentueux sextet enchaîne les reprises cuivrées de chansons actuelles (“Hello” d’Adèle) ainsi que des standards funk, soul, hip-hop, allant de “Stand by me” de Ben E. King à “I fell good” de James Brown mais aussi quelques compositions.
Le jeu de jambes de Leo P, la fougue du tromboniste, la vista du trompettiste, … offrent un joyeux bazar qui a fait se trémousser de façon virale le public bordelais.
Les Lucky Chops ont su créer un son et une énergie qui leur est unique, dont la résonance a parcouru le monde et qui laisse présager une grande carrière.
Le feu fut éteint à la Rock School Barbey mais les Lucky Chops sont en tournée en France et dans ses pays frontaliers jusqu’au 28 février et pas de doute que d’autres salles connaitront la même folie.
Liens vidéos : – https://www.youtube.com/watch?v=ddijvwAMw0o & https://www.youtube.com/watch?v=niW7otZA34c
Article écrit par Thomas BELY