Le 11 décembre, le groupe de travail du module d’application commandé par ASSITEJ France a participé à une journée de rencontre professionnelle à l’IDDAC dans le cadre d’un cycle de travail sur la participation des jeunes à la vie culturelle.
Les modules d’application du master IPCI sont des commandes passées aux étudiant.e.s du master, qui travaillent toute l’année à la résolution de celles-ci.
L’association Scènes d’enfance – ASSITEJ France a ainsi commandé une étude concernant le regard des adolescent.e.s sur leur participation aux processus de création artistique et à la vie des lieux culturels.
Nous sommes accompagnées sur ce travail par Margot Bareyt du Labo des Cultures et Céline Garnavault, artiste (Cie la Boîte à Sel) et membre du groupe Recherche de Scènes d’enfance – ASSITEJ France. Après avoir redéfini les termes de l’étude et centré l’objet de nos recherches sur la participation des jeunes à la vie culturelle, nous avons travaillé à l’élaboration d’un corpus de projets culturels impliquant des jeunes dans les processus de décision. Notre objectif est de réunir des témoignages de jeunes afin d’évaluer le statut des jeunes dans ce type de projet, et notamment la place qui leur est accordée, ainsi que l’impact que peut avoir la participation à de tels projets sur les jeunes.
Le 11 décembre, dans le cadre d’un cycle de rencontres entre professionnels autour de la participation des jeunes à la vie culturelle, nous avons rencontré des acteurs mettant en place de tels projets ainsi que des jeunes de trois projets participatifs de jeunes du territoir girondin : l’Inconnue à Talence, Larural à Créon et le comité de jeunes floiracais.
L’après-midi a commencé par des échanges en groupe autour de l’implication des jeunes dans la vie culturelle. Les regards croisés des jeunes et des professionnels nous ont permis de nous faire une idée concrète de la diversité des projets existants.
Nous avons ensuite passé une heure avec les jeunes pour éprouver notre méthode de recueillement de la parole. Nous avons choisi, pour interroger ce groupe de six jeunes, des méthodes d’animation collectives plutôt que des entretiens individuels. Nous avons proposé à chacun.e de partager son expérience, puis de se placer dans l’espace sur une échelle de la participation, théorisée par S. Arnstein et adaptée par le Labo des Cultures aux projets culturels.
Ce temps d’échange était très riche pour nous, et nous a permis de nouer un premier contact avec des jeunes que nous serons amenées à revoir pour creuser certaines questions.
Nous repartons pleines de questionnements sur la place des jeunes, et la légitimité qu’iels éprouvent ou non. Nous avons hâte de poursuivre ce travail, et nous remercions nos deux tutrices Margot et Céline pour leur précieux accompagnement.
Écrit par Nanou Goguel-Gross estudiante de la promo 2024-2026 Master IPCI